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Un article du parisien sur le Centre ville de Bagnolet !

La bonbonniere, c’est le surnom de la mairie de Bagnolet, élégant bâtiment de briques rouges et blanches au charme typique de la III e République. Dans les années 1960, il a fallu créer un centre administratif dans l’ancienne école publique, derrière l’hôtel de ville. Un site finalement insuffisant, qui a débordé sur deux groupes de bungalows.  

 Au fil des années, plusieurs équipes municipales ont voulu donner de la cohésion à cet ensemble hétéroclite. Jusqu’en 2001 encore, l’architecte Roland Castro prévoyait de bâtir deux ailes de part et d’autre de la mairie. Le projet, abandonné, dort encore dans un tiroir.
 L’année 2009 marque le début d’un nouveau projet de rénovation du centre-ville. L’équipe de Marc Everbecq (PCF) a tenu récemment sa première réunion publique sur le sujet et a lancé le concours de maîtrise d’oeuvre. Les architectes commenceront bientôt à plancher, l’objectif est une livraison en juin 2013.

Le sujet fait déjà réagir l’opposition

Le futur centre administratif, dont la forme reste à définir, comptera 8 000 m 2 de plancher et sera entre l’avenue Gambetta et la mairie. « Les deux bâtiments devront se mettre en valeur mutuellement. Le centre administratif fera au maximum sept étages, c’est-à-dire pas plus haut que les immeubles qui bordent la place », précise Laurent Jamet, adjoint au maire à l’urbanisme. « Rassembler tous les services permettra de réduire les coûts de fonctionnement et d’améliorer les services au public », assure l’élu. Le bâtiment consommera peu d’énergie, promet-il, contrairement aux structures actuelles, notamment les préfabriqués, gouffre financier en chauffage et climatisation. Mais le projet ne se limite pas aux services municipaux. Les architectes devront prévoir 15 000 m 2 de logements, 10 000 m 2 de bureaux et 10 000 m 2 de commerce.
 « Il s’agit de ramener de l’activité dans le centre-ville, grâce à de nouveaux commerces et à la préservation du marché. La place doit rester un endroit ouvert, notamment sur le quartier d’affaires des Mercuriales. Eventuellement, certaines voies pourraient être réservées aux piétons, comme à Saint-Denis. »
 Certes, le projet reste flou et devra être précisé par les architectes, mais il suscite déjà l’ire des opposants. Pour Pierre Mathon (ex-Verts), ancien adjoint à l’urbanisme, « il y a déjà beaucoup de commerce et bureaux vides à Bagnolet, alors il semble risqué de créer de nouvelles surfaces. Je m’interroge également sur la forme du bâtiment. L’espace imparti est réduit, ce centre administratif risque de ressembler à un blockhaus. »
 Selon Laurent Jamet, « la crise ne durera pas toujours, et Bagnolet, au bord du périphérique et relié au métro, restera toujours attractif. » L’investissement est évalué à 25 millions d’euros.

 
Trois remarques à cet article :
Je trouve que l'utilisation du mot "bonbonnière" par le journaliste ne rend pas compte de la qualité architecturale de notre Mairie historique.
En second lieu je n'ai pas utilisé l'expression " la crise ne durera pas toujours " qui est un concept un peu "casse-gueule" car pour les salariés elle dure, dure, dure depuis trop longtemps. Par contre j'ai effectivement souligné les indéniables atouts de Bagnolet en terme d'attractivité.

En dernier lieu, le journaliste relate les propos de Monsieur Mathon parlant de Blockhaus après avoir dit que le projet était flou... dans un premier temps j'ai cru reconnaitre l'outrance de Pierre Mathon mais il semble ne pas avoir prononcé ce mot (dont acte car le rapprochement avec une forme architecturale de la seconde guerre mondiale aurait été douteuse...). Il est vrai que le projet est soumis à un concours d'architecte dont on ne connait pas encore à cette phase le résultat !! C'est ensuite que nous allons opérer. un choix, parmi les différents lauréats. Par contre comme je l'ai souligné à maintes reprises ile concours se fait sur la base d'un programme extrémement précis  le futur immeuble devar être d'une grande sobriété, fonctionnel, s'inscrire dans le respect de la place et à la fois porteur de dynamique pour le centre ville et la ville entière.
Laurent Jamet

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P
Sauf erreur ou inattention de ma part il semble que ce commentaire au sujet du projet centre ville de Bagnolet n’ait pas été publié sur le blog des élus communistes. <br /> Soucieux qu’un débat citoyen puisse s’engager sur cette question, et au cas où il s’agirait d’un incident technique, je réitère mon envoi.<br /> Cher Laurent,<br /> « Bonbonnière » pour la petite mairie c’est plutôt gentil. Il arrive parfois que ce remarquable édifice typique de la troisième république soit désigné par la population, le personnel et même les élus, d’une appellation moins gentille (il est vrai que cette appellation péjorative n’a rien à voir avec son architecture, mais plutôt avec son fonctionnement « peu ouvert »).<br /> Je confirme que je n’ai pas utilisé le terme de « blockhaus » pour décrire le projet lancé par le dernier conseil municipal.<br /> Tu parles, cher Laurent Jamet, d’un « programme extrêmement précis » : il est en effet prévu de construire 43 OOO m2 de surface de plancher, soit 8000 m2 pour l’hôtel de ville, 10 000 m2 de bureaux, 10 000 m2 de commerces et 15 000 m2 de logement. <br /> Outre que c’est la crise et qu’elle n’est pas près de finir, outre que les finances de la commune sont mal en point, il faut que l’on m’explique comment on peut faire tenir un tel programme de 43 000 m2 sur un terrain de 8500 m2. Cela représente un COS de 5, ce qui est énorme. Déjà il a été annoncé lors de la réunion du 17 mars qu’une partie de la construction se ferait en prenant sur la surface de la place. Et même dans ce cas la densité resterait énorme : au-dessus de 4 ! De plus cette construction représenterait un véritable mur annoncé à R+7 situé en fond de place, sur le point le plus haut de la place. <br /> Dans ces conditions parler comme tu le fais cher Laurent d’ « un immeuble d’une grande sobriété », « s’inscrivant dans le respect de la place » n’est pas très sérieux (sauf le respect que je dois au maire-adjoint à l’urbanisme de Bagnolet).<br /> On risque de « regretter » le projet Castro de 2000 …  <br /> Cette programmation soulève bien d’autres problèmes (il sonne le glas de la réalisation d’une école primaire pour le centre ville, il bouche l’accès au Cin’Hoche à partir de la place, entre autres…). <br /> C’est pourquoi je propose que la municipalité ouvre à nouveau (comme je l’avais fait en 2002-2004 lorsque j’étais maire-adjoint) un atelier public d’urbanisme réunissant élus, citoyens, techniciens et associatifs pour aboutir à un projet partagé.<br /> Pierre Mathon
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P
Cher Laurent,<br /> « Bonbonnière » pour la petite mairie c’est plutôt gentil. Il arrive parfois que ce remarquable édifice typique de la troisième république soit désigné par la population, le personnel et même les élus, d’une appellation moins gentille (il est vrai que cette appellation péjorative n’a rien à voir avec son architecture, mais plutôt avec son fonctionnement « peu ouvert »).<br /> Je confirme que je n’ai pas utilisé le terme de « blockhaus » pour décrire le projet lancé par le dernier conseil municipal.<br /> Tu parles, cher Laurent Jamet d’un « programme extrêmement précis » : il est en effet prévu de construire 43 OOO m2 de surface de plancher, soit 8000 m2 pour l’hôtel de ville, 10 000 m2 de bureaux, 10 000 m2 de commerces et 15 000 m2 de logement. <br /> Outre que c’est la crise et qu’elle n’est pas près de finir, outre que les finances de la commune sont mal en point, il faut que l’on m’explique comment on peut faire tenir un tel programme de 43 000 m2 sur un terrain de 8500 m2. Cela représente un COS de 5, ce qui est énorme. Déjà il a été annoncé lors de la réunion du 17 mars qu’une partie de la construction se ferait en prenant sur la surface de la place. Et même dans ce cas la densité resterait énorme : au-dessus de 4 ! De plus cette construction représenterait un véritable mur annoncé à R+7 situé en fond de place sur son point le plus haut. Dans ces conditions parler comme tu le fais cher Laurent d’ « un immeuble d’une grande sobriété », « s’inscrivant dans le respect de la place » n’est pas très sérieux (sauf le respect que je dois au maire-adjoint à l’urbanisme de Bagnolet).<br /> On risque de « regretter » le projet Castro de 2000 …  <br /> Cette programmation soulève bien d’autres problèmes (il sonne le glas de la réalisation d’une école primaire pour le centre ville, il bouche l’accès au Cin’Hoche à partir de la place, entre autres…). <br /> C’est pourquoi je propose que la municipalité ouvre à nouveau (comme je l’avais fait en 2002-2004 lorsque j’étais maire-adjoint) un atelier public d’urbanisme réunissant élus, citoyens, techniciens et associatifs pour aboutir à un projet partagé.<br /> Pierre Mathon
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